La pratique de la pleine conscience ne date pas d’hier. De nombreuses traditions ancestrales incluent ou même se basent sur la pratique de la médiation, ou plus précisément de la pleine conscience. De nombreux enseignements sont d’ailleurs encore aujourd’hui vivants et disponibles.
Ce que nous vivons aujourd’hui est inédit. L’historien britannique Arnold Toynbee a déclaré que la rencontre entre ces pratiques ancestrales, notamment bouddhiste, et la culture scientifique sera vue à l’avenir comme l’événement historique, comme la « signature du vingtième siècle ».
Mais alors quels sont les fruits de ce mariage ?
Sans être exhaustifs, nous pourrions nommer quelques éléments.
Un début de compréhension
Un regard (trop) rapide et enthousiaste pourrait nous laisser penser que nous savons tout sur cette pratique, les mécanismes qu’elle implique, la biologie, la physiologie qu’elle engage, les bénéfices qu’elle offre. Plus raisonnablement, nous pouvons considérer qu’en effet les premières décennies de recherche offrent un début de compréhension. Certes, cela est prometteur dans de nombreux champs de médecine, qui impliquent aussi des secteurs comme l’éducation, la sociologie, le vivre ensemble, le sport, ou encore l’économie au sens large du terme. C’est un excellent début et aussi tout reste à faire, chouette 😉
Une pédagogie qui bénéficie des récentes compréhensions
La neuro-plasticité, l’épigénétique et les neurosciences nous offrent des clés pour comprendre les vertus de la pleine conscience mais aussi des éléments précieux pour ajuster, faire vivre la pédagogie et l’enseignement de la pleine conscience. Les programmes basés sur la pleine conscience (MBSR, MECL…) ne sont pas qu’une succession de pratiques guidées mais bien une partition ciselée dans laquelle les participant.e.s peuvent explorer et cultiver cette aptitude humaine à être conscient.e de sa propre expérience et alors découvrir leurs propres ressources pour vivre avec plus de douceur leur vie dans le monde.
Une sécurisation de la pratique
Il est rarement précisé, vu et entendu que la pratique de la pleine conscience comporte des risques et peut générer des effets indésirables. La culture et l’expérience des universités où cette pratique séculaire a vu le jour, permettent d’ajuster les pratiques d’enseignement et forment les enseignants (psychopathologie, prise en charge des traumatismes…) qui offrent alors un cadre de sécurité stricte et bienveillant.
C’est pour toutes ces raisons et d’autres encore que nous avons choisi de suivre les cursus de formation qu’offrent les plus grandes universités internationales pour apporter avec humilité un enseignement responsable, respectant les référentiels et les standards les plus exigeants à ce jour.
Emmanuel